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Archive for the ‘Election 2007’ Category

No, No, No (Thatcher)

21 août 2010 Laisser un commentaire

A exploiter (later) :

Catégories :Election 2007, L'Air du Temps

Le 180° de Nicolas Sarkozy sur l’immigration

12 août 2010 Laisser un commentaire

LeMonde.fr revient sur la volte-face de Nicolas Sarkozy sur l’immigration.

Alors que ses discours de campagne faisaient l’éloge de la diversité et de la « chance » que représentait l’immigration pour la France (souvenez-vous de Rachida Dati porte-parole de la campagne puis ministre de la Justice), le chef de l’Etat a choisi, dans son discours de Grenoble le 30 juillet, de dénoncer « les conséquences de 50 ans d’immigration non contrôlée ».

Retour en images sur un volte-face aux forts relents électoralistes :

Les casseroles du gouvernement Sarkozy

17 juillet 2010 Laisser un commentaire

C’est l’appli star de l’été. Le site owni propose un jeu tout simple: sur le modèle de la Cène, on clique sur les différents ministres de Sarko pour découvrir leurs casseroles.

Comparer Sarko à Jesus ? Un raccourci osé certes, mais pas dénué de tout fondement tant l’un comme excellent dans les miracles, Jesus à multiplier les pains, Sarko les affaires.

Le site, bien fait, renvoie pour chaque casserole sur la source (LeMonde, L’Express, Le Nouvel Obs, 20Minutes …).

Casseroles des ministres de Sarkozy

La casserole « Prince Jean » de Sarko (source: Le Monde.fr)

Cene_ appli OWNI Affaire Woerth

La casserole « Affaire Woerth-Bettencourt » de Woerth (source: Le Nouvel Obs)

Pour rappel, le clip de campagne (payé par Tatie  Bettencourt?) du candidat Sarkozy sur le thème de la « République Irréprochable » (noter l’envolée lyrique musicale en fin de clip, vers 0’45 »).

Nicolas Sarkozy: « La République Irréprochable »

« Je n’ai jamais eu à faire à la justice » : le mensonge de Sarko sur France2

13 juillet 2010 Laisser un commentaire

S’il est vrai que Sarko – avocat de formation – a plutôt eu moins à faire à la justice que ses illustres aînés (Chirac, Pasqua), une affaire d’appartement a toutefois fait l’objet d’une enquête judiciaire.

Tout occupé qu’il était à démontrer son honnêteté et celle de son ministre, Sarko a soutenu qu’il n’avait jamais eu à faire à la justice. Une affirmation à modérer.

L’affaire en question éclate pendant la campagne présidentielle, quand le Canard révèle que Nicolas Sarkozy aurait accordé à un promoteur immobilier (Lasserre) un rabais de 775 000 euros pour l’achat de terrains en vue de la réalisation d’un programme immobilier, puis bénéficié lui-même d’une ristourne de 300 000 euros sur l’achat d’un duplex sur l’île de la Jatte, à Neuilly-sur-Seine (92), alors qu’il était maire de la ville. Or, du fait de son mandat, il ne pouvait conclure une affaire privée avec un promoteur en contrat avec la municipalité. En droit, cette pratique est qualifiée de délit de prise illégale d’intérêt, une infraction passible de cinq ans d’emprisonnement et de 75000 euros d’amende.

Une plainte (voir document), fondée uniquement sur l’article du Canard Enchaîné, est alors déposée par un particulier parisien, Marc Salomone.

Philippe Courroye (le juge chargé de l’affaire Woerth-Bettencourt, nous en reparlerons), tout juste nommé procureur du tribunal de Nanterre, s’en saisit. Mais ce dernier est fortement suspecté d’avoir tout mis en oeuvre pour étouffer l’affaire qui salirait la réputation de Nicolas Sarkozy, alors en campagne pour la présidence de la République. L’affaire sera opportunément classée sans suite par le parquet en octobre 2007.

Nicolas Sarkozy a bien eu à faire à la justice. Mais son « ami » Courroye l’a blanchi. CQFD.

voir aussi: « Prospérité et décadence du groupe immobilier Lasserre à Neuilly », Le Monde | 02.05.07

http://www.wikio.fr

Affaire Woerth : les Chinois, fascistes eux-aussi ?

11 juillet 2010 Laisser un commentaire

On savait la Chine un pays totalitaire, on apprend qu’elle vire fasciste à son tour.

China Daily Affaire Woerth

Je rendais compte hier du panorama de la presse internationale au sujet de l’affaire Woerth et de la dangereuse épidémie fasciste qui atteignait les différents journaux étrangers.

L’épidémie s’étend, et c’est désormais la Chine qui est touchée. Le quotidien national China Daily rend en effet compte dans plusieurs articles de l’affaire Woerth. Ainsi, dans un article du 29 juin, on peut lire : « (Woerth) a été accusé de conflit d’intérêt pour ne pas avoir ordonné d’enquête fiscale sur Mme Bettencourt alors qu’il était ministre du budget de 2007 à mars 2010. », puis : « Des protestations se sont aussi élevées contre la double casquette de Woerth, qui est resté trésorier de l’UMP alors qu’il était ministre du budget, et que Liliane Bettencourt faisait des donations – bien que peu élevées – à l’UMP. ».

Dans son édition du 2 juillet, le journal revient sur l’affaire : « (des voix se sont élevées) demandant la démission d’Eric Woerth, accusé de conflit d’intérêt parce que sa femme travaillait pour le gestionnaire de fortune de Mme Bettencourt alors qu’il était ministre du budget. ». L’article évoque plus loin un dîner entre Mr Woerth et Mme Bettencourt – confirmé par les services du ministre.

Enfin, dans un dernier article en date du 8 juillet, le China Daily analyse sans fard la stratégie de Sarkozy : « Sarkozy espère que le 14 juillet (…) aidera à enterrer l’affaire. Mais il semble y avoir encore trop de questions en suspens dans cette affaire pour qu’elle disparaisse à la faveur de la chaleur de l’été. ». On ne saurait mieux dire.

Il est sûr que Nicolas Sarkozy – qui a beaucoup agacé les chinois dans ses multiples hésitations à rencontrer le Dalaï-lama et à assister aux Jeux Olympiques de Pékin – appréciera à leur juste valeur les leçons de transparence de ces derniers.

L’affaire Bettencourt par Mamie Liliane

9 juillet 2010 Laisser un commentaire

Pour ceux qui seraient un peu perdus dans les derniers rebondissements de l’affaire Bettencourt-Woerth, une video détournant sympathiquement l’interview de Liliane Bettencourt par Claire Chazal, par Mozinor.


La video de Mozinor: « Dommage Liliane »

732 826 euros pour la Garden-Party de l’Elysée : on ne connaît pas la crise chez les Sarko-Bruni

8 juin 2010 1 commentaire

Visiblement, on ne connaît pas la crise chez les Sarko-Bruni : le coût de la Garden-Party de l’Elysée est passé de 419.213 euros en 2007 à 732.826 euros en 2009, le nombre d’invités passant lui dans le même temps de 5500 à 7500. En pleine crise, le règne des Sarko-Bruni a donc vu une augmentation de plus de 50% des invités et du budget total de la réception, le coût par personne s’établissant à 100 euros en 2009.

Il faut rendre à Sarko ce qui est à Sarko : s’il y a bien quelque chose qu’il a réussi depuis son arrivée sur le trône, c’est bien de faire exploser les coûts et le nombre d’invités de la Garden-Party.

Ces 732 826 euros se décomposent comme suit : 313 618 euros de traiteur, 295 921 euros d’aménagement de tentes, et 43 128 euros de vins et champagne.

C’est ce qui ressort d’un rapport du député René Dosière (PS) qui s’est fait une spécialité de disséquer les comptes de l’Elysée se félicite d’avoir accès aux coûts détaillés de l’évènement.

Maintenant que l’Elysée a montré qu’il pouvait communiquer les coûts détaillés, il ne reste plus qu’à faire le ménage dans toute cette gabegie… Surtout que pour 100 euros par personne, on peut tout à fait voir et être vu dans d’excellentes adresses parisiennes, sans mettre les Français à contribution.

Nicolas Sarkozy et les « malgré nous »


A peine revenu de Chine, Nicolas Sarkozy était à l’occasion du 8 Mai en Moselle, où il a rendu hommage aux « malgré-nous », ces soldats Alsaciens et Mosellans enrôlés de force dans l’armée allemande lors de la dernière Guerre Mondiale.

Pourrions-nous proposer à Nicolas Sarkozy un hommage aux « malgré-nous » de 2010, ces 67% de Français gouvernés par un Président dont ils n’approuvent pas la politique ?

Putain, encore 2 ans !

7 Mai 2010 1 commentaire

L’avantage des niveaux abyssaux qu’a atteint la côte de popularité de Nicolas Sarkozy est de nous avoir épargné une célébration en fanfare de l’anniversaire des 3 ans de l’arrivée au pouvoir de notre Génie de Neuilly-sur-Seine. La célébration fut digne, simple, dans un contraste saisissant avec la pompe du voyage en Chine du couple présidentiel, et se limita pour le public à un communiqué posté sur le site Internet de l’Elysée et la page Facebook du Président – celle qui lui avait valu un ridicule national il y a quelques mois, lorsqu’il se vantait d’avoir prévu, seul, du haut de ses talonnettes la date de la chute du Mur et d’avoir assisté à cet évènement. On y reprenait l’antienne du Régime : enfin, la France, cette grande insoumise, avait accepté de se laisser réformer et lesdites réformes allaient bon train, mené par un homme déterminé à faire triompher le Bien dans ce pays de l’Obscurantisme. Certes, les échecs flagrants et autres promesses non tenues – au premier rang desquelles le symptomatique « Travailler Plus pour Gagner Plus » – avaient disparu du catalogue à la Prévert, mais le message restait le même : la France était sur la bonne voie, et l’Homme Providentiel, à la barre.

Mais pourquoi ne pas écrire une autre histoire de ces 3 premières années ? Et pourquoi ne pas célébrer les vraies qualités de ces premières années de pouvoir Sarkozy : l’amateurisme, le ridicule, et l’échec des politiques menées ?

Souvenons-nous où commencèrent ces trois premières années : Place de la Concorde pour les badauds, au Fouquet’s sur les Champs-Elysées pour les Happy Few – ceux qui allaient compter dans l’Etat Sarkozy – lors de ce fameux dîner réunissant pêle-mêle entrepreneurs, patrons du CAC40, sportifs, personnalités du show-bizz. Dans ces occasions, qui apparaissent ensuite comme fondatrices, les absences sont aussi évovatrices que les présences : point d’écrivains, d’intellectuels, ou autres « penseurs », abandonnés à la Gauche ou pire au camp des « loosers », eu égard au faible montant de leurs avoirs financiers. Seuls l’argent et les paillettes servaient ce soir-là de sésame pour accéder au saint des saint du nouveau Pouvoir, et se gargariser avec lui de sa puissance récemment acquise.

Souvenons-nous où le Président vint « habiter la fonction » – suivant ses termes – : le yacht de son ami, le milliardaire Bolloré.

Souvenons-nous de l’installation de la famille présidentielle, horde toute droit sorti de Camping2 et passée à l’habillage chez Prada ou Dior.

Souvenons-nous des caprices de la Reine Mère, annexant, au mépris de toute bienséance républicaine, et semblant confondre palais républicains et hôtels 5 Etoiles, le Pavillon de la Lanterne, résidence secondaire officielle des Premiers Ministres, sous prétexte que cette dernière serait plus commode pour une famille, et possédait en outre des courts de tennis.

Souvenons-nous de ce Président et de la France entière avec lui ridiculisés devant le Monde entier par une future ex-épouse, décidant au dernier moment de boycotter tel dîner de chef d’Etat ou telle rencontre informelle avec le Président américain, sous prétexte qu’une virée shopping se préparait ou que la liste des invités ne lui seyait pas ?

Souvenons-nous du début de septennat, où l’on nous imposa le départ de la Harpie, la dépression du Mari cocufié, les frasques de telle Ministre qui confondait l’habit avec la fonction, pensant à tort que ce qu’elle dépensait en habit lui conférerait le prestige de la fonction, et qui plus est consommait directeurs de cabinet à la même fréquence que les Kleenex dans les telenovelas colombiennes.

Souvenons-nous de l’improbable virée de l’ex-Première Dame en Lybie, qui nous ramena quelques infirmières bulgares, et un dictateur une semaine en goguette à Paris

Souvenons-nous de l’augmentation éhontée de salaire que le Président s’accorda, confondant un peu vite les pratiques des boards du CAC40 avec celui d’une démocratie ?

Souvenons-nous que ce fut finalement une Droite proclamant victorieusement que Mai 68 était mort qui nous offrit ce que la Gauche n’osa jamais tenter : un divorce puis un remariage à l’Elysée avec une multi-millionnaire, ex-chanteuse et ex-mannequin.

Souvenons-nous que ce fut cette Droite qui a nourri la presse people de bribes de vie du Président, donnant l’impression que le Président travaillait pour Lagardère, lui qui appelait le Président « son frère » et qui était censé travailler pour ce dernier ?

Souvenons-nous de la curieuse habitude qu’avait le Président d’insulter ses sujets en déplacement ?

Souvenons-nous de cet irrépressible besoin de se mettre en avant qui nous valut plusieurs tensions avec nos voisins européens, peu enclins à se voir insulter devant les journalistes ?

Souvenons-nous enfin de cet improbable épisode qui vit le Président quasiment offrir l’EPAD sur un plateau à son fils, pour maintenir la mainmise du camp sur l’un des plus riches départements de France ?

N’est-ce pas finalement d’une burqa – avant que ne fût votée en toute urgence une loi éradiquant à tout jamais ce voile de la discorde de France – dont on aurait besoin pour masquer le bilan de ces 3 années ?

France Télévisions : plus moyen de dealer entre potes

14 avril 2010 Laisser un commentaire

Le verdict est tombé hier : le conseil d’administration de France Télévisons a décidé de repousser sine die la vente de la Régie Publicitaire de France Télévisions à Stéphane Courbit, invité du Fouquet’s, et poulain d’Alain Minc, autre invité du Fouquet’s et conseiller à ses heures du président. 

Cette vente, voulue de longue date par Nicolas Sarkozy, s’inscrivait dans le projet présidentiel de suppression de la publicité sur les chaînes publiques et aurait permis notamment, au pote Stéphane Courbit, de renforcer ses activités dans la publicité à peu de frais et de permettre de pousser ses programmes auprès de France Télévisions.

Las, depuis plusieurs mois, ce projet s’enlise tranquillement, mais sûrement suivant une pente parallèle à la cote de popularité du président, dérivant d’écueil en écueil : d’interrogations sur le financement du manque à gagner suite à la suppression de la publicité, d’incertitudes sur les détails exacts de la réforme (interdiction après 20h seulement ou toute la journée), en conflits d’intérêt posés par la candidature de Stéphane Courbit au rachat…

Contre toute surprise, France Télévisions a finalement retoqué hier le dessein de Sarko, renvoyant la vente de la régie sine die, dans un mouvement d’indépendance d’autant plus rare qu’il mérite d’être souligné.

Mais attention, Sarko a décidé de répliquer en nommant à la tête de France Télévisions un autre proche – comme par hasard proche lui-aussi de Stéphane Courbit : Alexandre Bompard – et qui lui ne se dressera pas à l’encontre de la volonté présidentielle.

Histoire de pouvoir continuer à dealer entre potes du Fouquet’s…