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Enfin une vraie réussite de Sarko : l’image de la France à l’étranger kärcherisée

1 octobre 2010 Laisser un commentaire

Alors que la presse française oscille entre controverses parisiano-bruxelloises, réforme des retraites, procès d’un ancien président de la République, rebonds de l’affaire Bettencourt, élucubrations sans fin sur un prochain remaniement annoncé mais toujours pas  en vue, deux hebdomadaires anglo-saxons influents, l’un anglais, l’autre américain, titrent sur le président français, l’un sur son « rétrécissement » (comprendre « affaiblissement »), l’autre sur son « extrémisme ».

Le premier à tirer à boulets rouges sur notre Omniprésident est l’hebdomadaire The Economist. Libéral au sens historique du terme – économiquement à droite, plutôt « permissif » sur les questions de société (le mariage des homosexuels par exemple), il est devenu de facto la bible des soi-disant « décideurs ».

Le journal avait voté les yeux fermés Nicolas Sarkozy en 2007 – ce dernier a pour habitude de toujours prendre position pour un candidat à la veille d’élections dans des pays « majeurs » – arguant que ce dernier était le seul candidat à à présenter un programme crédible et à pouvoir réformer la France. Sur une couverture restée célèbre, l’hebdo avait même titré : « Ce dont la France a besoin », juxtaposant les deux silhouettes de Sarkozy et de Thatcher. Ce qui équivalait à une déclaration d’amour enflammée quand on connaît les positions de l’hebdomadaire.

L’amour ne dure que 3 ans, paraît-il. Cela semble être aussi vrai pour la relation entre la bible des patrons et le roitelet du bling-bling, qui reverrait d’être aussi riche qu’eux. Et l’hebdomadaire semble revenir de sa comparaison entre la Dame de Fer et l’Homme aux Talonnettes.

The incredible shrinking presidentAinsi, dans un numéro de début septembre, The Economist représente Sarko sous la forme d’un bicorne et de deux talonnettes, à côté d’une Carla rayonnante, toute de Dior vêtue, comme sortant d’un thé avec la Reine.

On notera le sens de la concision de nos voisins d’outre-Manche et leur humour tout « anglais ». Ici, mieux que dans un long discours, tout est dit : les dérives bonapartistes du président (le bicorne), la « réduction » de ce dernier et le sentiment que donne Sarko de ne plus « être à la hauteur », ou tout le moins tout juste à la hauteur de ses résultats déplorables dans les sondages, l’ego (le bicorne réminiscence de Bonaparte) atrophié, par rapport à ses réalisations (son corps), et enfin, Carla, notre first-Lady nationale, qui s’était mise en tête de conquérir l’Angleterre – ce que personne ne fit depuis des siècles ! – par ses  tenues, son style, ses formes.

Autant dire que si la France titra que Carla avait conquis un statut de Reine, les journaux anglais furent bien moins tendres avec notre mondaine intrigante, soulignant son arrivisme et se gaussant de ses dons de caméléon, qui lui permirent de se passser, du jour au lendemain, de mangeuse d’hommes en épouse fidèle, d’égérie de la Gauche Caviar en femme d’un des présidents flirtant le plus à droite de la Ve République.

Mais de ces calomnies, The Economist n’a cure, et recentre le débat sur les réalisations politiques de son mari. Et les articles (un éditorial et un article de fond) consacrés au président sont encore plus assassins que la couverture.

La première phrase de l’éditorial est cinglante :

Il semble que les ambitions réformatrices de Nicolas Sarkozy aient fondu avec ses scores dans les sondages.

Le reste est à l’amiable :

Au mieux, M. Sarkozy est un politicien exaltant, au pire, un opportuniste sans complexe qui tourne en fonction du vent.

Avec ses contradictions, difficile de savoir ce qu’il veut réellement, pour peu qu’il le sache lui-même.

Vient enfin un tableau apocalyptique de la société française, digne des pires Cassandre sécuritaires de l’UMP, signant selon l’hebdomadaire l’échec des réformes de Sarkozy :

Aucun gouvernement français n’a voté de budget à l’équilibre depuis 30 ans. Les jeunes restent sans  emploi, à cause de règles et de coûts excessifs qui freinent la création d’emplois par le secteur privé. Les banlieues, situées  à la à la périphérie des villes et majoritairement peuplées d’immigrés sont minées par le chômage, la violence et un désir de revanche. Les atouts qui ont protégé la France du pire de la récession se transforment maintenant en inconvénients  pour profiter pleinement de la reprise.

Sur l’image de la France plus spécifiquement, l’hebdomadaire a réitéré ses critiques dans un article intitulé : « La France contre le monde » (article original en anglais), notant les dommages collatéraux à l’image de la France qu’avaient occasionnés le virage sécuritaire et l’obsession anti-Roms de Nicolas Sarkozy cet été. Là encore, l’hebdomadaire ne mâche pas ces mots :

Cette semaine à l’Elysée, on était en mode « contrôle des dommages collatéraux », et l’on tentait de redonner du lustre à l’image du président, ternie après les violentes critiques suite à sa politique d’expulsions de Roms. Dans un discours solennel (à l’ONU), Nicolas Sarkozy a promis de faire plus pour la lutte contre le SIDA (…). Il s’est assuré d’une séance photo avec Angela Merkel après des échanges peu diplomatiques avec cette dernière à Bruxelles. Même Carla, sa femme, fut de l’offensive de charme, et joua sa partition au cours d’une interview sur CNN, en anglais.

L’article souligne ensuite la perte de prestige de la France sur la scène internationale, et les étranges priorités de Mr Sarkozy, semblant – à titre d’exemple – se préoccuper plus du sort des Roms que de la paix au Moyen-Orient.

L’article se conclut sur une sombre note, supputant que l’approche l’échéance de 2012 n’apportera certainement pas d’infléchissement de la politique sécuritaire du président, tout à sa tentative de captation de voix d’extrême-droite.

Dans la livraison à paraître la semaine prochaine, c’est Newsweek, autre hebdomadaire influent, cette fois-ci américain, qui illustre la montée de l’extrême-droite en Europe par un portrait de …Sarkozy, titrant sur « Sarkozy et la Droite dure ».
Moins subtils que nos amis anglais – privilège de la « Vieille Europe » ? Mais inquiétant sur ce que la politique de Sarkozy donne à voir de la France.

Nicolas Sarkozy extrême-droite Newsweek

Voilà, tout est dit. Un hebdomadaire titrant sur « un président raccourci », intitulant un article « la France contre le Monde » suite à la politique d’exclusion des Roms et la violente querelle lors du sommet des 27 à Bruxelles. Et une autre couverture d’un autre magazine  attribuant directement au président de la République française à la montée de l’extrême-droite en Europe…

Si Sarko n’a pas réussi à kärcheriser les banlieues (ni à tenir nombre de promesses électorales…), il est bien une chose qu’il ait réussi à kärcheriser, c’est l’image internationale de la France.

Un président rétréci, vous avez dit ? Maintenant, c’est le pays tout entier qui est rétréci, ou pour être plus clair, à la hauteur de son président.

Un chanteur anglais inconnu anti-Sarko : « Le renvoyer chez Carla avec un bulletin de vote »

25 août 2010 Laisser un commentaire

Les chanceux pour se soiuvenir de a série culte « Neighbours », qui attirait sur la 5 -pas celle de Berlusconi !

C’est d’ailleurs cette série qui a fait de Kylie Minogue la méga-star qu’elle est devenue.

Un des épisodes – un larizage de deux éminents protagonistes attira même juq’à … 20 millions de téléespectateurs ! Plus d’infos pourles fans en herbe siur Wikipedia :

Les paroles sont en cours d’élaboration. N’hésitez pas à poster vos contributions :

Kylie M

Estrait du générique pa celui qui dut l’amant – éphémère de Kylie :

Paroles (en cours de traduction):

Seales with a Kiss - Donovan . Sarko / Carla

Etes-vous plutôt Mirieille ou Jessie ?

24 août 2010 Laisser un commentaire

L’attaque honteuse de NS à l’encontre de François Mitterrand sur le départ de l’âge à la retrite à 60 ans est restée dans les esprits comme un procédé minable, que el’on qualifierait – si l’on, osait – d’aussi bas que le Président sans ses célèbres talonete.

Puisque le grand jeu de Nic consiste à comparer son – maigre – à celui de ses prédécesseurs , plaçons sur son terrain, sur deux points particuliers :

  • Le sens de l’Etat et de ses symboles
  • La compréhesnion de la fonction présidentielle et sa capactié à l’incarner ( » l’habiter » en d’autres termes )

 A titre d’exmple sur le rapport avec la fonction présidentielle, prenons deux moments clés :

  • Mai 2007 : victoire du nain, qui marque sa cpompréhension de la fontion par 1° un apéro avec ses ptes riches (par « riches », on ne parle pas de Livrets A plein mas de patrimoines demilliards d’euros…patrimoines qui ont souvent été mis à la disposition des Sarko pour passer deNeuilly à l’Elysée). Le tout est suivi par la concert d’un fossile sorti duformol pour l’occasion :

  • Juillet 1989 : le Président Mitterrand offre aux français un show inoubliable de JP Goude et un concert a cappella de Jessie Norma, interprétant…La Marseillaise

Jessye Norman : Jessye Norman, 14 Juillet 1989

 

A vos votes ! 

 

                          

 

  

 

Till death do us part . Jusqu’à ce que la mort nous sépare…

23 août 2010 Laisser un commentaire

[dailymotion id = x9sucr]

Air Sarko One : baignoire sabot pour nain volant ?

1 août 2010 3 commentaires

En pleine période d’austérité, le nouvel Airbus de Sarko – déjà labellisé « Air Sarko One » par les mauvaises langues – défraie la chronique par son coût. Dernière interrogation en date : Sarko bénéficiera –t-il oui ou non d’une baignoire sabot dans son nouveau palace volant ?

Sarkozy baignoire sabot Air Sarko One

Décidemment, le nouveau moyen de déplacement de notre hypermobile Président n’en finit pas de soulever des controverses. Le coût du bijou volant – 180 millions d’euros – avait été révélé par Le Parisien dès le mois de juin.

C’est au tour du Canard Enchaîné cette semaine d’y aller de son pavé dans la mare. Le quotidien confirme les informations du Parisien. Mais va plus loin, ajoutant des détails pour le moins savoureux.

Sarko aurait exigé de pouvoir fumer à bord (…des cigares, précise peu charitable l’hebdomadaire). Ce qui a obligé à revoir totalement le système d’aération de l’appareil (rigueur oblige, Sarko volera en effet sur un appareil d’occasion racheté à la compagnie…Air Caraïbes !), pour une somme non précisée mais que l’on imagine conséquente. Rien n’est-il trop cher pour permettre à Sarko de jouer au grand patron, habitué du Fouquet’s ?

Plus étrange, le Président aurait aussi exigé de pouvoir prendre…des bains à bord ! Ce à quoi les techniciens chargés du réaménagement de l’appareil ont objecté qu’une telle installation ferait courir un risque d’inondation en cas de turbulence. Sans compter que le transport de plusieurs dizaines de litres d’eau pour les ablutions présidentielles ne manqueront pas d’alourdir considérablement l’empreinte carbone du nain volant, contredisant de façon flagrante ses engagements vite oubliés du Grenelle.

Un modèle de baignoire sabot aurait donc été proposé par les équipes techniques.

Les journalistes, fleurant le nouveau scandale, se sont empressés de questionner le brave Luc Chatel à sa sortie du Conseil des Ministres à ce sujet. Lequel s’est empressé d’apporter un démenti tiède (comme le bain présidentiel ?), tout en précisant qu’il…ne connaisssait pas les détails de l’aménagement.

Un épais mystère entoure donc la baignoire sabot présidentielle.

Notons toutefois que ses ablutions semblent revêtir une importance particulièrement cruciale aux yeux de ce dernier, fort habitué à transpirer durant ses discours. On se souvient que l’installation d’une douche sarkozienne à l’intérieur du Grand Palais lors d’un précédent sommet de la défunte Union Méditerranéenne avait coûté la bagatelle de plus de …245 000 euros au contribuable.

Enfin, on se permettra – loin de toute considération budgétaire – de s’interroger sur le bien-fondé d’une baignoire sabot pour le Président. N’est-ce pas dans un semblable cercueil que fut retrouvé l’illustre Marat, baignant dans son sang ? Et notre Carla nationale – toute à son nouveau métier d’actrice – ne risquerait-elle pas un jour de confondre scène et réalité, se transformant dans un geste désespéré en Charlotte Corday du XXIe siècle ?

Les journaux people se chargeraient alors d’écrire l’épitaphe de notre regretté Président.

Carla serait de suite destituée de sa nationalité française.

La cérémonie funèbre serait retransmise en prime-time sur TF1 et toutes les chaînes du service public. L’oraison funèbre écrite par Guaino, lue en canon par Guéant et Frédéric Mitterrand. Mireille se fendrait d’un « Mille Colombes » funéraire, Hortefeux lirait un à un le nom des expulsés sous le règne du monarque, chaque nom serait ponctué d’un tir de canon.

180 millions d’euros, avouez qu’une telle cérémonie le vaut bien !

Silence, Carla (re-)tourne…35 fois

31 juillet 2010 Laisser un commentaire

Hélas pour Sarko, il est beaucoup plus difficile de contrôler la presse étrangère que les medias français. La preuve, avec un article au vitriol, publié par le Daily Mail décrivant les médiocres prestations de Carla dans le dernier film de Woody Allen.

Carla Bruni Sarkozy Woody Allen

35, non, ce n’est pas l’âge du personnage joué par Carla dans le nouveau film de Woody Allen, « Midnight in Paris », c’est le nombre de fois qu’il a fallu à notre Première Italienne pour tourner une banale scène, sous les yeux amoureux de Chouchou, et le regard nettement moins compréhensif du célèbre réalisateur new-yorkais.

Mais qu’est-ce qui a donc pu troubler à ce point notre Carla nationale que l’on avait connue plus à l’aise devant des caméras ? La scène n’était pourtant pas des plus difficiles. II s’agissait en effet de montrer une tranche de vie d’une bobo parisienne. Ce qui vu par un Américain – fût-il-notre tant révéré Woody – consiste à mettre en scène une conservatrice de musée flânant Rive Gauche, of course – dans le quartier Mouffetard pour être exact – et ressortant d’une épicerie une baguette (!) à la main.

Aux dires du quotidien britannique, Carla s’est avérée incapable de ne pas fixer la caméra, retirant ainsi à la scène tout semblant de réalité. Et obligeant Woody et son équipe à multiplier les prises de vue.

Et le Daily Mail – repris par Slate.fr – de citer un témoin de la scène:

«Elle avait l’air d’avoir du mal à ne pas regarder droit vers la caméra, ce qui n’a pas vraiment fait bonne impression devant Woody Allen. Carla n’a visiblement qu’un rôle mineur dans le film, mais elle en a fait tout un plat. […] Woody Allen lui donnait des consignes sans arrêt, même faisait très attention à lui montrer beaucoup de respect, surtout qu’elle était entourée de gardes du corps.»

Notre Carla nationale, à force de passer son temps en représentation, ne serait-elle donc plus capable de ne pas fixer une caméra ou un objectif ? Aussi mineur soit-il, comme tient d’ailleurs à le souligner le quotidien anglais, décidemment peu soucieux de l’image de la Première Dame.

A moins que notre Première Dame soit aussi peu capable d’endosser son rôle de Parisienne-allant-chercher-son-pain-Rive-Gauche que Chouchou son rôle de Président ?

Images amateur de la désormais célèbre « Scène à la Baguette »

In Bed with Carla


Miracle: la vie fabuleuse de Carla est de retour ! Des tirades inoubliables, du luxe, des grands couturiers, des amants en pagaille, de la philosophie, de l’argent. Bref, une grande série en 3 épisodes à savourer sans limite.

Sarko aux fraises

28 Mai 2010 1 commentaire

Il faut bien reconnaître que la greffe Sarko n’a jamais pris dans le monde agricole, pourtant grand pourvoyeur historique de voix du défunt RPR. Il est certes vrai que les choux n’ont jamais poussé ni à Neuilly s/Seine, ni au Fouquet’s, ni au Cap Nègre d’ailleurs.

Mais confiant, et bon petit soldat, Sarko a décidé d’en faire, avec la Sécurité, un de ses axes de reconquête post-régionale. On l’a ainsi vu récemment à la Fête de l’Agriculture, puis chez un céréalier de l’Essonne.

Le tour des campagnes de France continue, et lors de sa dernière sortie, le Président visitait une exploitation maraîchère, mettant cette fois-ci les fraises à l’honneur. Ce fut l’habituel show sarkozien : visite d’exploitation, discours aussi creux qu’inutile sur le thème d’un « Je vous ai compris » horticole, table ronde et retour à Paris. Il ne manquait plus que Jean-Pierre Pernault pour décerner le prix TF1 de la fraise de l’année et rendre ce moment cathodiquement historique auprès de la ménagère de moins de 50 ans.

Mais ce n’était rien en comparaison du déplacement présidentiel à venir sur les Champs-Elysées à l’occasion de Nature Capitale, vaste foire agricole en plein Paris. Présence de Carla à ses côtés ou proximité du Fouquet’s, Nic’ semblait cette fois-ci beaucoup plus à l’aise que dans ses précédents déplacements, sur le terrain. Carla, telle une Marie-Antoinette du vingt-et-unième siècle dans sa bergerie, avait troqué pour l’occasion son tailleur Dior pour une simple chemise d’homme bleu ciel, ne semblait pas se forcer trop pour montrer de l’intérêt à ces merveilles de la nature, comme seuls les grands aristocrates peuvent le faire envers la misère la plus crasse, sachant qu’ils en seront de toute façon protégés par leur condition.

Nic’ et Carla, aussi unis que lors de leur voyage de noces en Egypte, ont ainsi pu s’extasier devant fruits, légumes, animaux et autres merveilles de nos campagnes, tout en gratifiant le peuple et les medias d’images de tendre complicité, Carla essuyant les tempes de son homme, soumis à trop de pression par tant de biodiversité.

Nic’ n’a quand même pas négligé la finalité de ce bain de foule les pieds dans la bouse et a multiplié les déclarations à l’adresse d’un électorat à reconquérir, oscillant entre l’auto-satisfait : « Vous avez vu tout ce que je fais en ce moment », et le maladroit : « C’est un Verseau comme moi », devant un éleveur lui présentant un veau né le 24 janvier. C’est vrai qu’en veau, Sarko on n’y avait pas pensé. Mais pourquoi pas ? Si les voix des agriculteurs sont à ce prix.

Au fait, la Ferme de Nic’ et Carla aura coûté 4,2 millions d’euros. A 700000 agriculteurs en France, on approche les 6 euros le vote UMP. Rien ne serait-il trop beau un second mandat ?

Je préfèrerai toujours l’excès de caricature…



On se souvient de ces phrases prononcées par un Nicolas Sarkozy en route pour la conquête du pouvoir suprême à l’occasion du procès sur les caricatures de Mahomet.

Il semblerait que les choses aient changé depuis que Carla soit devenue première Dame de France.

Un journaliste a en effet mis en ligne la semaine dernière un documentaire, réalisé à partir de videos de Carla Bruni disponibles sur le Net, en réaction au panégyrique récemment diffusé à la television. On y voit Carla faire le mannequin, aborder ses amours, parler d’elle, présenter un livre pour parler de sexe en 7 langues et autres facéties peu en accord avec l’image que la Première Dame s’efforce de donner d’elle depuis qu’elle a épousé Nic’.

Rien de très méchant, sauf que l’Elysée considére, d’après le Daily Mail, que « la vidéo apporte une ombre dommageable pour la dignité de la Première Dame ».

Certainement sans lien avec ceci, cette dernière – bien que déjà vue 70000 fois – a été supprimée du site. Les excès de caricature ne s’appliquent-ils qu’aux autres ?

Plan d’austérité pour ego présidentiel

20 Mai 2010 1 commentaire

Les plans d’austérité sont à la mode cet été :à la saison où les jupes réapparaissent et où les esprits devraient s’alléger, en l’espace de moins d’un mois, tout le monde s’y est mis : des Grecs, cancres affichés de la classe européenne, aux Espagnols et aux Portugais, prochaines cibles – n’arrête-t-on pas de nous répéter – des marchés, ces serial killer invisibles et omnipotens, aux Roumains tout récemment, jusqu’aux Anglais bientôt. Nous aussi d’ailleurs, malgré notre génial leader, sauveur de l’économie planétaire en 2008 et de l’Europe en 2010, nous commençons à voir s’approcher la rigueur à grand pas, rigueur dont il est de rigueur de taire le nom.

Mais c’est d’une autre rigueur dont je voulais ici vous parler. Il semblerait que cette rigueur économique s’accompagne d’une rigueur bienvenue celle-là en nos contrés, je veux parler de celle qui s’applique à l’ego présidentiel. Pensez-donc : en moins de deux semaines, notre Lider Minimo est sorti vainqueur de tâches qui en auraient terrassé plus d’un : le sauvetage de l’union monétaire européenne et le rapatriement d’une otage française retenue en contrée que l’on caractérisait il y a encore quelques années comme maléfique.

Et que constate-t-on, à notre grande suprise ? Une – relative – discrétion de Nic’, l’autosatisfaction réservée au cercle des intimes et des courtisans – qui s’empressent de renchérir sur la génialitude du souverain, mais c’est là précisément leur « job »…Et un ministre des Affaires Etrangères qui hier enrageait, qui aujourd’hui, fier comme un coq dans la cour de l’Elysée présente aux caméras la jeune étudiante française derrière laquelle d’aucuns ont voulu voir une agent double chargée d’enquêter sur les secrets nucléaires iraniens et les meilleurs pratiques de port du voile à Téhéran.

Quoi me direz-vous ? Point de mise en scène, d’envoi d’épouse ? Pensez-donc, cela aurait fait un superbe reportage dans Match : on aurait eu la révérence de Carla à Ahmadinejad, la connivence entre Carla et Clotilde, entre l’ex-mannequin et l’intellectuelle folle de culture persane, que sa passion a failli condamner à rester voilée dans les prisons de la République Islamique… On aurait eu ensuite Ahmadinejad et sa suite de fous de Dieu à Paris, campant dans le jardin de l’Elysée, la tente plantée grâce à une petite poignée d’ogives nucléaires. Ca aurait certes fait un beau spectacle qui aurait ravi le Prince et cela l’aurait distrait de ces plans de rigueur qui se succèdent à un rythme infernal…

Mais non, le Prince dans sa grande sagesse, s’est infligé une semaine de rigueur et a préféré se faire discret. Comme quoi, à toute chose, malheur est bon.