Scandale des retraites : Bernadette Chirac obligée à 77 ans de travailler pour (sur)vivre
La nouvelle est tombée hier : Bernadette Chirac, ex-Première Dame, va être obligée de reprendre du service et travaillera au conseil d’administration du groupe LVMH, propriétaire notamment des marques Dior, Louis Vuitton, Givenchy, Moët Hennessy et détenu par Bernard Arnault, invité du Fouquet’s.
D’après nos informations, le poste a failli échapper à Bernadette, des membres du conseil d’administration doutant que l’expérience de Bernie dans les pièces jaunes, les œuvres caritatives et sa connaissance de la Corrèze puissent être d’une quelconque utilité dans ce groupe de luxe, réalisant plus de 80% de son chiffre d’affaires hors de France. Mais cette dernière s’est vigoureusement défendue, et a fait valoir qu’ayant été capable de dépenser 14 millions de francs en frais de bouche lors de son passage à l’Hôtel de Ville de Paris, elle se sentait tout à fait compétente sur une montre à 50 000 euros, un sac en croco à 10 000 euros ou tout autre article pour nouveau riche chinois ou russe en quête de statut social.
Elle a aussi fait valoir que sa présence « féminiserait » le conseil. Elle pourra en effet discuter chiffons avec Delphine Arnault, fille de papa, et sa benjamine de 40 ans, lui donner des cours de macramé si les exposés sont trop longs ou encore lui apprendre comment garder un mari (ce en quoi Delphine semble avoir besoin d’aide).
Mais le plus honteux – et là nous ne pouvons que suivre Nicolas Sarkozy qui clame que la réforme des retraites doit être menée rapidement pour sauvegarder notre système de protection sociale – non, le plus honteux, disions-nous est que la République ne puisse subvenir aux besoins de retraités connus pour leur probité et ayant consacré toute leur vie au service de l’Etat, sans jamais confondre leurs deniers avec ceux du Trésor. Non, rappelons-nous que les Chirac sont déjà réduits à camper quai de Seine dans un 180 m2 prêté par un ami libanais de la famille.
Et que maintenant, Bernie, à son âge canonique, en plus de devoir faire le tour des hospices avec Michel Drucker tous les trois mois, va devoir se remettre à travailler pour assurer les fins de mois…
Ne dit-on pas que l’on juge une société à la façon dont elle traite ses vieux ?
Bernie, tiens-bon ! Les pièces jaunes arrivent : on organise une quête !
Sarko sème pour 2012
Opération reconquête de l’électorat et retour aux fondamentaux de la Droite : Nicolas Sarkozy était mardi 6 avril en visite – sans Carla, qui a dû juger trop peu glamour le cadre – dans l’Essonne chez des agriculteurs.
Entre le désormais célèbre « Casse-toi, pauv’con » éructé au Salon de l’Agriculture par le Président, et les chutes de leurs revenus – respectivement de 34% du revenu moyen en 2009, et de 20% en 2008, dues notamment aux changement de règles d’attribution des subsides de la PAC, la côte de popularité du Président est en chute libre, dans cette catégorie, tombant de 87% en 2007 après son élection à 47% d’opinions positives, selon une étude IFOP publiée en mars.
Il y avait donc urgence pour Nicolas Sarkozy à réagir et, à l’heure où d’autres reviennent de la chasse aux œufs de Pâques, à aller à la chasse aux voix.
Tron habite-t-il un HLM ?
A peine nommé au Gouvernement que le villepiniste Georges Tron déchaîne la polémique du fait de son hébergement dans un HLM de la Ville de Paris, rappelant les meilleures heures de la Chiraquie.
L’information a d’abord été donnée par Le Canard Enchaîné, puis démentie par l’intéressé dans un communiqué. Libération a (re-)fait les comptes, verdict du quotidien : « Chauffé, logé, garé pour moins de 2000 euros par mois: Tron s’en sort très bien comparé aux prix du privé ».
Ce qui a eu au moins l’effet de faire taire le Ministre, certainement réfugié dans son HLM.