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Le lapsus de Rachida

28 septembre 2010 1 commentaire

Après une longue période d’absence (pas d’actualité sur l’affaire Woerth, pas d’articles !), retour du Bouffon du Fouquets, bien déterminé à continuer son travail de sape ironique du Sarkozysme triomphant – bien que, je vous l’accorde, le pouvoir le fasse très bien seul. Mais revenons à nos moutons, qui aujourd’hui sont des lapsus, ou plutôt un lapsus, celui de Rachida Dati, interrogée dimanche sur Canal+ sur la régulation financière.

Notre Rachida nationale a confondu le mot « inflation », si connoté crise et 70s par « fellation » (cf. interview ci-dessous).

On laissera freudiens et lacaniens disserter sur la signification de ce lapsus, dans la bouche (désolé pour la métaphore filée…) de l’ex-égérie de Dior, de celle qui a visiblement un problème à révéler l’identité du père de son enfant, enfin de celle que l’on crut voir passer à deux doigts de la fonction de Première Dame, avant d’être coiffée au poteau par une mante religieuse italienne moins occupé que Rachida à grimper les échelons du pouvoir qu’à collectionner les conquêtes masculines, fascinée par deux uniques choses : son image et le pouvoir.

Rachida – qui maîtrise comme une ado du ’93 les arcanes de Facebook – s’est immédiatement défendue sur le réseau social (où l’euro-député compte tout de même 2,400 fans…), déclarant:

Rachida Dati Cela peut arriver de parler trop vite dans ce format d’émission… Cependant, je trouve dommage que ce soit le seul message politique qui ait été repris surtout sur un sujet aussi grave…

Mais que Rachida se console, son lapsus – si beau qu’il semble avoir été préparé pour relancer la carrière politique de la député européenne, qu’on a plutôt tendance ces jours-ci à considérer comme un vieux souvenir du passé – une vieille robe vintage Dior, comme dirait Carla.

En tout cas, question exposition médiatique,  c’est un succès total : l’ex-mannequin Dior était ce soir à plus de 2 millions de videos vues sur dailymotion, la plaçant plutôt dans le camp des Lady Gaga et autres Britney que dans celui poussiéreux et peu « fun » des eurodéputés.

Bravo Rachida, opération de comm’ réussie, vous êtes « back in fashion ». Mais à quel prix !

Rachida attaque la politique de sécurité au Kärcher

10 août 2010 Laisser un commentaire

C’est une voix dissidente que fait entendre Rachida Dati, pointant l’échec de la politique sécuritaire de Sarko. Dans la ligne de mire de la député européenne, son meilleur ennemi…Brice Hortefeux.

On ne se refait pas : c’est dans Grazia que Rachida Dati a choisi de donner sa vision de la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy. Et l’ancienne ministre d’avouer crûment l’échec de la droite dans ce domaine:

C’est vrai qu’une majorité de Français a le sentiment que la délinquance a augmenté (…) Quelque chose n’a pas marché. Depuis trois ans, les atteintes aux personnes augmentent et elles sont encore plus violentes qu’avant.

Et l’ancienne ministre de la Justice, de pointer du doigt le coupable de ce fiasco sécuritaire : son meilleur ennemi, Brice Hortefeux, qui avait avec Pierre Charon essayé de la déstabiliser lors de l’affaire des rumeurs sur les liaisons au sein du couple Bruni-Sarkozy.

Le ministre de l’Intérieur (Brice Hortefeux) doit être parmi les Français, en soutenant fermement et clairement les forces de l’ordre et la justice. Est-il normal que l’on menace des policiers de mort, que l’on tire dessus à balles réelles? Que certains d’entre eux soient obligés de changer de lieu d’affectation pour leur sécurité et celle de leur famille? On est tout de même dans un Etat de droit, une démocratie.

L’ancienne porte-parole du candidat Sarkozy, l’ex-ministre de la Justice se posant la question de savoir si l’on est encore dans un état de droit…voilà un bel aveu d’échec pour la politique sécuritaire du gouvernement.

Nicolas reviens ! L’heure est grave en Sarkozie !

Rappelons pour la peite histoire que Rachida n’en est pas à sa première gaffe sur le « Karcher »:


Plan d’économies de Sarko : faites ce que je dis, pas ce que je fais

4 juillet 2010 Laisser un commentaire

Le plan d’économies présenté par Sarko est vague, reprend des mesures déjà annoncées et touche tout le monde sauf lui.

Plan d'économies de Sarko

Devant la succession des affaires impliquant plusieurs de ses ministres, et conscient de l’effet ravageur de ces dernières sur sa côte de popularité – au plus-bas depuis son élection, Nicolas Sarkozy a décidé de réagir.

Il l’a fait à sa façon, avec force effets d’annonce, sans qu’on sache si ces déclarations seront suivies d’effet.

L’opération de comm’ prend cette fois la forme – rare pour ce Président si peu solennel et si peu littéraire – d’une lettre adressée au Premier Ministre, François Fillon. Dans cette lettre, véritable inventaire à la Prévert, le Président y détaille toute une série de mesures visant à réduire le train de vie de l’Etat, dont la majorité à destination de ses ministres.

Les promesses sont vagues, déjà connues pour certaines, peu chiffrées. On entrevoit d’éventuelles sanctions – non détaillées au demeurant. L’ensemble représenterait d’après Le Monde des économies de 4,5 milliards d’euros, soit 4,5% des 100 milliards d’économies nécessaires pour respecter les critères de Maastricht en 2013.

Florilège des mesures : on trouve d’abord les mesures visant expressément les ministres « épinglés » par les affaires ces dernières semaines. Ainsi, il est demandé de faire des économies dans les déplacements et de favoriser le train (clin d’œil à Estrosi et Joyandet, grands amateurs de transport en jet privé), de limiter les frais de bouche (allusion aux cigares de Blanc), et de privilégier pour ses hébergements lors de ses déplacements les ambassades et les préfectures (Rama – et son hôtel 3 étoiles – appréciera).

Le gros des économies – 3,5 milliards – viennent de réductions de dépenses d’intervention, réductions déjà annoncées au demeurant.

Viennent ensuite diverses mesures comme la réduction du parc automobile de l’Etat, la limitation du nombre de conseillers ministériels (à ce titre, Sarkozy n’a d’ailleurs jamais respecté sa promesse d’un gouvernement limité à 15 ministres…), l’abandon de la Garden-Party de l’Elysée (dont le coût avait quasiment doublé avec Sarkozy). Est aussi demandé aux ministres de limiter le nombre de réceptions et dépenses somptuaires (allusion aux folles dépenses de Rachida Dati lors de son bref passage Place Vendôme ?).

Enfin, et là on croit rêver, Sarko de préciser que les dépenses liées à la vie personnelle des ministres devront être acquittées… par ces derniers, sur leurs deniers personnels.

Mais rendons à Sarko cet hommage : il sait dans la tourmente se montrer impartial. Et certaines de ces mesurettes touchent aussi quelques de ses amis. Ainsi seront supprimés le concert du 14 Juillet (le pote de Sarko Johnny ne chantera plus aux frais du contribuable, il faudra s’y faire) ainsi que les chasses présidentielles, ressuscités par un certain…Nicolas Sarkozy et placées sous la responsabilité du très peu recommandable Pierre Charron, qui s’était brillamment illustré dans l’affaire des rumeurs de liaisons au sein du couple présidentiel.

Enfin, on notera avec intérêt que l’Elysée est peu affectée par ce train de mesures, et que Sarkozy se garde bien de préciser sa part de « l’effort national », au moment où il s’apprête à prendre livraison pour la modique somme de 176 millions d’euros de son nouvel Airbus pour – enfin – pouvoir jouer à Obama.

Au final, du grand Sarko : de la comm’, peu d’effets. Plus ça va, plus ça change.

Plan d’économies de Sarkozy (pdf)

Dati Match


On avait connu Rachida, Ministre de la Justice, mante religieuse, tueuse de juges et de directeurs de cabinet, Rachida la fashion-victim toute de Dior vêtue et habituée de la Place Vendôme et de l’Avenue Montaigne, Rachida maman, accouchant un jour, le lendemain de retour en conseil des Ministres, Rachida l’Européenne, exilée à Strasbourg, Rachida (pseudo)- cafteuse, Rachida, tentant une difficile reconversion dans les nouvelles technologies, enfin Rachida la femme forte, lançant à la face du monde telle une Gloria Gaynor des années 2010 son « I will survive ».

C’est vrai que Rachida a appris la vie politique à la dure et a tout connu : l’ascension fulgurante, puis l’exil. Elle a connu les fausses amitiés politiques, les courtisans d’un jour qui détournent le regard quand le sort a tourné. Mais il est un ami qui lui est toujours resté fidèle, sans doute parce que Rachida – mieux qu’une égérie L’Oréal payée à prix d’or – fait vendre : c’est Paris Match.

Et Paris Match de (re)mettre notre ex-Ministre de la Justice en une cette semaine, après Zahia et Carla –série que l’on imagine destinée aux Grandes Dames de notre Siècle dont le nom se termine en « a ». L’éclairage de comm’ est différent cette fois-ci : le n-ième avatar de Rachida se veut plus maternel, plus humain, plus proche des Français. La voit-on faire ses courses chez Ed après Dior, me demanderez-vous ? Non, quand même pas. Rachida reste Rachida. Mais Rachida – toujours aussi fashion en escarpins 8 cm vernis noir et jean pattes d’eph’ (légère faute de goût tout de même, que l’on s’étonne que l’hebdo n’ait pas corrigé d’un coup de Photoshop) – nous présente ici sa nouvelle réincarnation : mère aimante de sa fille (« Oui, je suis Maman et je suis heureuse ») et engagée auprès des jeunes. Une image décidemment moins « glamour » et plus engagée socialement, plus dans l’air du temps – selon lequel tout bon people se doit d’avoir des enfants, d’en être le plus heureux des people, et de les mettre en avant. En somme, une belle opération de comm’, à l’image de l’opération de limage des canines que s’imposa François Mitterrand et qui cessa de le faire apparaître comme un vampire assoiffé de Grand Capital, qui rendrait presque plus humain le personnage, la faisant passer du statut de mante religieuse à celle de Vierge Marie (ou n’importe quelle autre divinité païenne de la maternité, si une référence à une quelconque icône catholique est jugée tendancieuse) .

Que retient-on donc de ce publi-reportage, signé Lagardère, media proche du pouvoir ? Que Rachida est proche de sa fille Zohra, ressortie du placard médiatique pour l’occasion, et vêtue d’une veste en plumes du meilleur effet, réminiscence des années Cecilia et du temps de sa splendeur passée. Que Rachida adore le ballon rond, allant même jusqu’à organiser une escapade de jeunes de banlieues (et du VIIe arrondissement !) à Madrid pour pouvoir toucher deux-trois stars locales du foot. Et comme Paris Match fait les choses bien, on a droit à plusieurs pages de panégyrique sentencieux de Tahar Ben Jelloun, dont l’on serait tenté d’attribuer la participation à cette galère plus à quelques embêtantes factures à régler qu’à une réelle connivence avec l’ex porte-parole de Sarko.

Bref, une opération de comm’ impressionnante avec tous les accessoires à l’appui, Zohra, jeunes, fouteux, et caution intellectuelle. Dommage que ce soit aussi peu convaincant. Mais on le sait, Rachida, à l’image de Madonna, n’a jamais été une très bonne actrice, toutes deux à l’ego si envahissant qu’il rend difficile de laisser place à un autre personnage. Allez Rachida, encore un effort, Cannes 2011, c’est encore possible, on veut bien y croire, mais y’a du boulot !

Rachida Dati : « On a voulu me détruire »


C’est une nouvelle saison de la série « Beauté, Pouvoir et Gloire », avec Rachida Dati dans le rôle principal, qui vient de débuter cette semaine.

Souvenez-vous : après la première saison sponsorisée par Dior – « Pouvoir et Gloire au Ministère » – qui nous a montré Rachida au sommet de sa gloire, la seconde saison – sponsorisée par Pampers – nous l’a montrée, fille-mère, exilée à Strasbourg. Dans la troisième saison, sponsorisée par Kleenex, elle se débattait contre un complot initié par des puissances obscures proches du pouvoir voulant sa perte et avait été sauvée in-extremis par la Première Dame.

La dernière saison, co-sponsorisée par Narta et L’Oréal Paris, vient enfin de sortir sur nos écrans : on y retrouve une Rachida combattante, glamour, déterminée à prendre sa revanche et à en découdre avec ses détracteurs, déclarant fièrement au quotidien El Pais : « (…) il y a eu une véritable opération de destruction, mais ils ont échoué. », avant d’ajouter crânement avec la modestie qu’elle partage avec son mentor Nicolas Sarkozy : « Je suis partie de rien et je suis arrivé très haut, très vite et très rapidement. Tout cela peut en crisper certains, mais cela m’est égal. ».

Nous ne révèlerons pas à nos chers téléspectateurs le contenu des prochains épisodes qui devraient satisfaire les amateurs de paillettes, de people, de trahisons, de suspense, de piques acérées, et de luttes acharnées dans les coulisses du pouvoir. On révèlera juste que des invités mystère se sont glissés dans le casting : le roi du Maroc, François Fillon faisant une apparition lors d’une remise de décoration à Matignon, à laquelle Rachida vient accompagnée de Zohra (ndlr : les chèques emploi-service n’existent pas dans Beauté, Pouvoir et Gloire) et est à deux doigts de faire un esclandre lorsqu’elle aperçoit des journalistes.

Enfin une production française, haute en couleurs et de taille à rivaliser avec le déferlement de séries américaines sur nos écrans.

Vas-y Rachida, avec toi le Glamour vaincra !

Affaire Ribery : Zahia D. nie être la maîtresse de Nicolas Sarkozy

21 avril 2010 1 commentaire

Décidemment, ces derniers temps, les Français – signe de la sinistrose ambiante ? – sont très portés sur les affaires d’en-dessous la ceinture. Nous avions eu l’affaire de la rocambolesque double liaison Bruni-Sarkozy, qui a failli mettre l’Etat à genoux, avant d’être balayée comme les cendres du volcan islandais. Mais voici dans le même registre les multiples passes de Zahia D., jeune prostituée qui a affirmé hier avoir couché avec plusieurs attaquants de l’Equipe de France, dont Franck Ribéry.

Cette demoiselle semble avoir fait sien le slogan de Nicolas Sarkozy : « travailler plus pour gagner plus », et aurait gagné 20 000 euros par mois, depuis mars 2008, à raison de 1 000 à 2 000 euros la passe. Bercy a à ce stade de l’enquête refusé de confirmer si la jeune demoiselle qualifiait ou non pour le bouclier fiscal.

De son côté, Pierre Charon a démenti tout lien entre Nicolas Sarkozy et Zahia D., Rachida Dati est injoignable et Carla Bruni préparerait une interview sur Europe1.

Rachida : « Facebook, Facebook, dis-moi qui est la plus belle »

21 avril 2010 2 commentaires

Grande opération de com’ pour Rachida qui, à peine disculpée dans l’affaire des rumeurs, se lance dans la grande conquête du web. On avait vu son site web très « Parce que je le vaux bien », voici maintenant sa page Facebook (1260 fans).

Ce qui saute aux yeux ? Que la pauvre Rachida s’ennuie terriblement, n’a rien à faire, ni à Bruxelles, ni à Strasbourg, et se morfond loin de la Place Vendôme, de l’Avenue Montaigne et des couvertures glacées des magazines.

Florilège des 9 posts que compte sa page (depuis le 7 Avril) :

  • 4 posts de remerciement et d’autocongratulation (on ne se refait pas !): « Plus de 30 000 connexions à mon site en un jour! », « Un grand merci à tous pour votre soutien! » (…)
  • 3 posts pour souhaiter un bon week-end à ses fans (son activité favorite) : « Le week-end est là! Contente de pouvoir me reposer un peu! Bon week-end à tous! ». D’ailleurs à l’heure où nous écrivons ces lignes (mercredi 21 avril), Rachida est visiblement toujours en week-end…
  • 1 post pour inciter ses fans à aller voir Adele Blanc-Sec ( ?)
  • 1 seul post évoquant son travail de député : « Aujourd’hui au programme : audition publique sur la crise budgétaire dans l’Union européenne en commission parlementaire des affaires économiques et monétaires à Bruxelles! »

Bref, si on résume : Rachida parle d’elle plus de la moitié du temps, adore souhaiter des « bons week-ends » (un tiers de son activité) et passe autant de temps à bosser qu’à aller au cinéma…

C’est ça « travailler plus pour gagner plus » !

Nic’, Carla, les autres et le nuage

19 avril 2010 Laisser un commentaire

Il semble que le nuage islandais n’ait pas fait que clouer au sol des milliers d’avions en Europe, mais qu’il ait aussi cloué le bec à tous les initiateurs et épandeurs de rumeur, ferrailleurs, défenseurs, et contre-défenseurs qui ont pris la parole ces dernières semaines sur le couple Bruni – Sarkozy. Out, Charon ; oubliée, Rachida, la présumée cafteuse; si lointains les clapotis de la rumeur que Nicolas faisait signe de ne pas entendre aux Etats-Unis.

Semaines chargées en catastrophes naturelles que ces dernières pour le couple présidentiel, pris pour jouet par les éléments, du tsunami qu’ils ont commencé par traverser, aux clapotis que Nicolas entendait, et maintenant à ce nuage de cendres qui clouant tout au sol – déjà que l’affaire ne volait pas trop haut – recouvre cette ténébreuse affaire d’une encore plus épaisse couche de mystère.

Le couple Bruni-Sarkozy, bâti en zone noire ?

Rachida de retour en cour

19 avril 2010 2 commentaires

Dernier clapotis de la ténébreuse affaire sur le couple Bruni-Sarkozy, Rachida Dati, exilée à Strasbourg pour trop avoir dépensé chez Dior et les bijoutiers de la place Vendôme, vient de revenir en cour, graciée par nulle autre que la Première Dame elle-même au micro d’Europe1.

Cette information vient d’être officialisée par un magazine spécialiste des intrigues de cour – Point de Vue Images du Monde – magazine sur la couverture duquel Rachida s’était faite plutôt rare depuis son exil provincial.

Un bonheur n’arrivant jamais seul, en plus de sa réintégration dans le cercle plus ou moins « officiel » des amis du couple présidentiel, Rachida vient donc d’être aussi réintégré dans le saint des people dignes de faire la Une de Point de Vue. Et la dernière Une de Point de Vue de montrer côte à côte les deux femmes que la France entière s’était plu à présenter comme rivales, sous le titre : « Rachida sauvée par Carla ».

Merci Point de Vue ! Heureusement que le monde des peoples nous donne des occasions de nous réjouir en ces périodes de Régionales, de nuage islandais, et de crash polonais.

Pierre Charon privé de petit-déjeuner avec le Président

12 avril 2010 2 commentaires

C’est une victime collatérale inattendue de l’affaire du complot sur le couple Sarkozy-Bruni : la nouvelle est tombée ce matin, par la bouche de Claude Guéant, Mazarin de l’Elysée : Nicolas Sarkozy, furieux de l’attitude de ce dernier, a privé son proche conseiller, Pierre Charon – prompt à voir des complots partout quand il s’agit de défendre son maître – du petit déjeuner qu’il prend tous les matins avec ses proches conseillers.

Le bouffon du clan Sarkozy restera donc, jusqu’à nouvel ordre, consigné dans son grand bureau – qui doit lui apparaître bien vide désormais – et à sa rémunératrice charge de responsable des chasses présidentielles.

La nouvelle de cette disgrâce surprend d’autant plus que Carla, au cours du même interview où elle infirmait les propos de cet encombrant conseiller, avait tenu à rappeler l’« amitié » du couple présidentiel envers ce dernier, qui en ayant voulu se faire la voix de son Maître avait déclenché un scandale digne d’un opéra-bouffe italien au sommet de l’Etat. Il semble qu’elle-même ait été désavouée à son tour par son mari qui, pris d’un accès de grosse colère, ait décidé de monter sur ses talonnettes pour jouer au père fouettard et punir son plus fidèle bouffon.

En attendant, il semble que l’affaire du complot prive Pierre Charon non seulement de l’honneur de beurrer ses tartines avec le Président, mais aussi compromette sérieusement ses chances de conquérir un siège de sénateur à Paris, charge qu’il convoitait en même temps que Rachida Dati, qu’il avait essayé sans succès d’impliquer dans l’affaire du couple présidentiel.

A l’annonce de sa disgrâce, Pierre Charon serait tombé « au 36e dessous », selon un proche. Il est probable que bien peu se presseront pour le réconforter, lui qui avait remonté le moral de Nicolas Sarkozy et l’avait remis en selle au départ de Cecilia en 2005. Impitoyable univers du pouvoir …