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Pal Sarkozy expose ses toiles

26 avril 2010 Laisser un commentaire

C’est sans Carla et Nicolas qui avaient fait prévenir qu’ils ne pourraient pas être là – de peur de voir leurs portraits par le patriarche des Sarkozy ? – mais avaient fait porter des fleurs qu’a eu lieu le vernissage de l’exposition des oeuvres de l‘impayable Pal, 82 ans au compteur, publicitaire reconverti artiste, et accessoirement géniteur de Nicolas.

Ce dernier était entouré de ses deux autres fils, de Dadu – la mère de Nicolas et première épouse de Pal, aucun des trois n’ayant l’air enthousiaste devant les toiles de l’auto-proclamé « artiste ».

Signe inquiétant quant à la qualité des oeuvres, la seule à témoigner un enthousiasme sans borne devant les toiles du Maître à ce vernissage fut Tatiana, bingo bling-bling et candidate de Secret Story. Le bon goût, une affaire de famille chez les Sarkozy ?

Vous avez aimé Nic’, vous adorerez Pal Sarkozy

3 avril 2010 2 commentaires


L’inconvénient d’élire des baby-boomers à la plus haute fonction, c’est que leurs parents étant encore généralement de ce monde, ces derniers ne peuvent s’empêcher de parler, dans notre monde médiatique de tout à l’Ego. Quand ces égos sont discrets, cela peut passer mais dans le cas des Sarko, on se doute que la discrétion n’a jamais été une valeur familiale.

Pensez un instant : imagine-t-on les pères respectifs de Giscard, Mitterrand et Chirac pérorant sur leurs rejetons ? Les imagine-t-on disserter l’un sur l’amour déjà tout jeune de Valy pour les brillants et autres diamants, l’autre du goût de François pour les pharaons, les pyramides et les Grands Travaux, le dernier pour l’amour des Charolaises de son fiston et de son goût de la Corona déjà tout jeune ?

C’est exactement à cela que l’on est en train d’assister avec le retour sur le devant de la scène de Pal, publicitaire, amateur du beau sexe, dépucelé à 11 ans par une nourrice de la famille (on n’est pas regardant sur ces choses-là dans la Hongrie), et accessoirement père à ses heures perdues de Nic’.

Que ce soit dans ses interviews, sa biographie (qu’il sort actuellement pour payer ses fins de mois), ou ses croûtes qu’il semble produire à un rythme effréné pour lutter à sa manière contre la désindustrialisation de la France, Pal accumule les perles les unes après les autres, comme d’autres les distinctions ou les grades. La plus haute marche du podium sur laquelle son fils s’est hissé ne semble guère émouvoir Pal, lui qui représente Nic’ dans une de ses toiles la grand-croix de la Légion d’honneur en guise de boucle d’oreilles et préfère que ce dernier ne se représente pas (merci Pal).

Mais ce qui marque le plus dans les Mémoires de Pal, et sa relation avec son fils, c’est que l’ordre des générations semble inversé : dans la famille Sarkozy, c’est Pal, le père, qui fait voler en éclats les carcans de l’ancienne société et c’est le fils qui tourne réactionnaire – déclarant « mort » Mai 68 – pour mieux tuer le Père ?

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Palinodies hongroises

28 mars 2010 Laisser un commentaire

Pal, lui-même, fiston et sa bru

Pal, lui-même, fiston et sa bru

Un malheur n’arrivant jamais seul, Sarko, au plus mal avec sa majorité qu’il a réduite à peau de chagrin comme un enfant colère un jouet délaissé, doit maintenant composer avec un poids d’autant plus embarrassant : le retour de Pal, son père, qui publie ses mémoires à 82 ans, à l’heure de la vie où d’autres ont le bon goût de se laisser bercer par les rythmes des repas des maisons de retraite et des émissions régionales de France3.

Oui, souvenez-vous, Pal, ce fringuant aristocrate hongrois émigré en France, publicitaire et époux de Dadou – qui en qualité d’épouse de Pal et mère de Nic’ peut prétendre à une procédure accélérée de canonisation.

Qu’apprend-on dans ces Mémoires ? Tout d’abord, que Pal est fier de lui et ne regrette rien (tiens, ça nous rappelle quelqu’un). Qu’il ne s’est pas trop occupé du petit Nic’ (c’est comme ça qu’on fait des hyperactifs et que tout un pays en paie les conséquences). Qu’il a beaucoup aimé les femmes mais qu’il est désormais fidèle (pas de danger pour Carla). Qu’il ne préfèrerait pas que son fils se présente à un second mandat (nous non plus). Et qu’il s’est découvert sur le tard des talents (relatifs) de peintre, talents dont il s’apprête à faire étalage lors d’une exposition à Paris en avril.