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Archive for 9 avril 2010

Pierre Charon, apprenti-bouffon

9 avril 2010 6 commentaires

C’est lui, le proche du Président, qui s’est exprimé la semaine dernière sur les rumeurs sur le couple Sarkozy-Bruni, qui a parlé de complot et a visé Rachida Dati, élue comme lui de la capitale. C’est lui dont la Première Dame a reconnu qu’il était certes allé un peu loin, tout en mettant cela sur le compte de l’amitié.

Le Monde fait un portrait édifiant de ce proche conseiller de Sarkozy. Chirac, à l’époque où il faisait courir des rumeurs sur Claude Chirac (déjà), le traitait de « langue de p… », ce qui a au moins l’avantage de poser le personnage mieux que les déclarations mielleuses de la Première Dame. C’est lui qui remonta le moral de Nicolas, alors quitté par Cécilia, en 2005 en louant avec Jacques Chancel une villa et en y faisant défiler chanteurs et amuseurs, lui l’ami des people, pour distraire le – futur – grand homme. Il a l’immense privilège d’être l’un des seuls conseillers du Château à être invité aux anniversaires de Sarko. Il est devenu un grand ami de Carla, à laquelle il explique la politique et la droite, et dont les photos tapissent le bureau du courtisan.

Ne se définissant pas comme un intellectuel – fréquent dans l’entourage de Sarko – ses atouts semblent être son carnet d’adresses, son aptitude à répandre des rumeurs sur la place de Paris et son humour particulier : on a les bouffons que l’on peut : à Mitterrand, Jack Lang, à son lointain successeur, Charon…

Il joue un rôle trouble auprès du couple présidentiel, mi-amuseur, mi-gestionnaire de leur image. Pour bons – et moins bons – services rendus, il s’est vu attribuer les Chasses Présidentielles.

Après l’affaire des rumeurs sur le couple Sarkozy, il aurait été réduit au silence par Sarkozy lui-même, mais est toujours en cour. En attendant – avec hâte – la nouvelle « affaire ». Allez, Pierre, fais-nous rire !

Dati privée de 5 étoiles

9 avril 2010 Laisser un commentaire

Rien ne va plus pour Rachida Dati, tout d’abord privée de sa 607 par Nicolas Sarkozy, puis soupçonnée d’être à l’origine des rumeurs sur le couple Bruni-Sarkozy.

C’est désormais ses petits camarades de l’UMP qui cherchent noise à Rachida, comme le révèle la Tribune de Genève. La réservation, initialement faite dans un 5 étoiles a été en effet annulée par l’UMP, pour la reloger dans une chambre d’un 4 étoiles, en bout des pistes de l’aéroport…

Comble de malchance, c’est une Rachida aux bords des larmes qui découvre que la mésaventure la force à faire chambre commune avec son …attachée parlementaire.

A l’UMP, on précise qu’il ne faut voir aucune punition à cette petite comédie. Mais attention, à trop jouer à ce petit jeu-là, Rachida risque de nous revenir au mieux de sa forme dans son rôle préférée de femme – beurette qui plus est – injustement punie par l’establishment.

L’Italienne

9 avril 2010 2 commentaires

Fille illégitime d’une actrice italienne et d’un industriel brésilien, elle fut reconnue par le mari de sa mère et passa son enfance en Italie.

Elle émigra en France au début des années 70.

Sans aucune voix, elle perça pourtant dans la chanson, au début du millénaire.

Son étoile pâlissant, un ami publicitaire la présenta au Président de la République, récemment quitté par sa femme au détriment du chauffeur de salle de ce dernier.

Les deux y voyant immédiatement leur intérêt unirent leurs destins, en 2008, donnant pour la première fois à la France une Première Dame étrangère.

Elle s’attela à la tâche de séduire les Français, de sourires angéliques en tenues ultra-chics, et révérences royales, faisant oublier le clinquant de la précédente favorite. Force nous est de reconnaître que la Dame savait y faire pour séduire le peuple.

Mais peu à peu, le naturel revint au galop : on la vit donner l’adresse de ses fournisseurs dans de luxueuses revues, médiatiser dans la presse people ses allers-retours humanitaires au Bénin, s’inquiéter des problèmes de santé de son mari, alors que le peuple souffrait lui aussi. 

Le peuple commença à en avoir assez, puis un horrible complot fut ourdi contre celle que les Français appelaient déjà l’Italienne : elle eut beau répéter que le scandale ne la touchait pas, on sentait l’Italienne abattue, elle qui aurait tant voulu donner de la brioche aux Français.