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Sarko en Chine : courbettes or not courbettes ?

30 avril 2010 Laisser un commentaire

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la délégation Sarko s’est – comme toutes les délégations occidentales en Chine depuis la fin du dix-huitième siècle (excusez la pédanterie de la référence historique) frotté à l’épineuse question protocolaire de la courbette (le « kow-tow » dans la langue de la puissance invitante) à effectuer, hier devant l’Empereur, aujourd’hui devant le Président de la République Populaire.

Sarko, tout à son désir de plaire à ses hôtes et de quitter le bonnet d’âne que lui avaient collé les Chinois depuis quelques mois, s’y est employé sans trop rechigner et même avec beaucoup de bonne volonté comme le prouve la photo que nous reproduisons ici. Il est vrai que les courbettes à Jintao ne devaient pas impressionner Sarko outre mesure, lui qui avait déjà pu monter combien il excellait dans le rôle de carpette de démocrate lors du séjour de Kadhafi à Paris.

En plus, cette fois, contrairement à l’épisode Kadhafi, Rama Yade, retenue à Paris et accaparée par les parties de jambes en l’air des Bleus, n’allait pas gâcher son effet à notre Président qui put gratifier son homologue Hu d’une très distinguée courbette – volant par la même occasion la vedette à sa femme dont le salut à Hu ne fut pas aussi médiatisé que sa désormais mythique révérence à la Reine.

Mais dans les courbettes, et dans l’Empire du Milieu, où les signes sont essentiels, tout est question d’angle. Ainsi, Sarko s’est-il tout de même arrangé pour conserver un angle acceptable, ne le mettant pas trop bas par rapport à Hu. Ce qui ne fut clairement pas le cas de Jean-Louis Borloo, qui, l’esprit certainement voilé par un mauvais alcool chinois consommé en trop grandes quantités, semble être passé très loin de toutes ces subtilités de protocole et s’est carrément prosterné face contre terre devant le Président chinois. Espérons que le courtisan imbibé sut s’en relever sans trop de dommages…

Zahia D. : « J’étais le cadeau d’anniversaire de Ribéry »

30 avril 2010 Laisser un commentaire


C’est ce qu’on peut lire, entre autres perles, dans l’interview « vérité » que Zahia D. – l’escort girl à l’origine du scandale qui risque de décimer l’Equipe de France – a accordé à Paris Match.

Un doute soudain nous assaille : et si Carla, elle aussi était le « cadeau d’anniversaire » de Sarkozy ?

Sarko en Chine : retour dans le droit chemin ?

30 avril 2010 Laisser un commentaire

A l’heure où le voyage présidentiel en Chine touche à sa fin, on est tenté d’en tirer un premier bilan. 

Il semble que le Président ait été ravi de sa visite – merci. Les seules photos que le service de Presse de l’Elysée a laissé filtrer – celles du dîner officiel et des rencontres avec les hauts personnages de l’Etat – font apparaître un Sarko détendu, fier comme Artaban, n’ayant d’yeux que pour sa Carla, cette dernière toute occupée à séduire son aréopage de groupies chinois, distribuant à tout va œillades et sourires.

Le Président avait en effet plusieurs raisons d’être fier de lui et de son voyage : les Chinois avaient enfin accepté de lever l’embargo dans lequel ils avaient enfermé la France depuis les Jeux Olympiques et la rencontre avec le Dalaï-Lama. De plus, comble du raffinement oriental, ces derniers firent jouer par la chorale de l’Armée Populaire des morceaux de Carlita. On imagine la joie de Nic’, grand mélomane devant l’éternel. Enfin, et ce fut peut-être là le plus important, en tout cas cela retira à Sarko une grosse partie du stress qui est le sien lorsqu’il est en déplacement à l’étranger et qu’il doit faire avec des journalistes non accrédités : personne dans la délégation chinoise ne faisait de l’ombre à Sarko de par sa taille : pas besoin de jouer des talonnettes ou de monter sur d’inconfortables marche pieds. Non, décidemment ces Chinois s’avéraient être des hôtes délicieux – même s’ils avaient imposé à Sarko comme chemin de croix la visite de pas moins de 4 sites culturels (facétieux Chinois !).

Devant tant d’harmonie et de paix retrouvés de façade, on en viendrait presque à se demander si les Chinois – fins psychologues et peu impressionnés par le Sarkoshow – ne se sont pas amusés à flatter notre fier Président qui « à ces mots (…) ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
(…) ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. »

L’histoire nous le dira. Mais parions que Nic’ n’évoquera plus avant longtemps certains sujets qui fâchent…