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Pierre Charon privé de petit-déjeuner avec le Président


C’est une victime collatérale inattendue de l’affaire du complot sur le couple Sarkozy-Bruni : la nouvelle est tombée ce matin, par la bouche de Claude Guéant, Mazarin de l’Elysée : Nicolas Sarkozy, furieux de l’attitude de ce dernier, a privé son proche conseiller, Pierre Charon – prompt à voir des complots partout quand il s’agit de défendre son maître – du petit déjeuner qu’il prend tous les matins avec ses proches conseillers.

Le bouffon du clan Sarkozy restera donc, jusqu’à nouvel ordre, consigné dans son grand bureau – qui doit lui apparaître bien vide désormais – et à sa rémunératrice charge de responsable des chasses présidentielles.

La nouvelle de cette disgrâce surprend d’autant plus que Carla, au cours du même interview où elle infirmait les propos de cet encombrant conseiller, avait tenu à rappeler l’« amitié » du couple présidentiel envers ce dernier, qui en ayant voulu se faire la voix de son Maître avait déclenché un scandale digne d’un opéra-bouffe italien au sommet de l’Etat. Il semble qu’elle-même ait été désavouée à son tour par son mari qui, pris d’un accès de grosse colère, ait décidé de monter sur ses talonnettes pour jouer au père fouettard et punir son plus fidèle bouffon.

En attendant, il semble que l’affaire du complot prive Pierre Charon non seulement de l’honneur de beurrer ses tartines avec le Président, mais aussi compromette sérieusement ses chances de conquérir un siège de sénateur à Paris, charge qu’il convoitait en même temps que Rachida Dati, qu’il avait essayé sans succès d’impliquer dans l’affaire du couple présidentiel.

A l’annonce de sa disgrâce, Pierre Charon serait tombé « au 36e dessous », selon un proche. Il est probable que bien peu se presseront pour le réconforter, lui qui avait remonté le moral de Nicolas Sarkozy et l’avait remis en selle au départ de Cecilia en 2005. Impitoyable univers du pouvoir …

  1. 13 avril 2010 à 11:03

    A l’école maternelle aussi, on met les gens au coin. Dans les entreprises, ou les autres endroits où on est supposés se conduire comme des adultes, on s’explique entre adultes (et pas par Claude Guéant ou journaliste interposé) et on repart sur des bases plus saines. Mais la politique survivrait-elle si elle était construite sur des bases saines?

  1. 21 avril 2010 à 17:11

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