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Archive for 11 juillet 2010

Woerth blanchi par un rapport cousu de fil blanc

11 juillet 2010 3 commentaires

L’IGF vient de publier son rapport sur le rôle d’Eric Woerth dans le traitement du dossier fiscal de Liliane Bettencourt. Si le rapport blanchit Eric Woerth, de nombreuses questions restent en suspens, il reste toutefois critiqué par de nombreuses personnalités.

Inspection Generale des Finances Affaire Woerth-Bettencourt

L’inspection générale des finances (IGF) vient de rendre son rapport tant attendu dans l’affaire Woerth-Bettencourt. Le rapport conclut qu’Eric Woerth n’est pas intervenu dans le traitement des dossiers fiscaux, ni de Mme Bettencourt, ni de Mr Banier, ni de Mr de Maistre, ni des sociétés gérant le patrimoine de la milliardaire Thétys et Clymène. Aussi, le rapport dément que les informations disponibles lors du contrôle fiscal de Mr Banier aient été de nature à justifier un contrôle fiscal de Mme Bettencourt.

A première vue, Eric Woerth apparaît donc blanchi des soupçons d’intervention dans le dossier fiscal de Mme Bettencourt.

Et Frédéric Lefebvre s’est empressé de déclarer que la publication du rapport mettait « un terme à la suspicion volontairement entretenue à l’encontre d’Eric Woerth et à des semaines de malveillance ».

Il est fort à parier que ces « éléments de langage » seront repris demain en boucle sur les radios et les télés par les ténors de l’UMP, et par le Président lors de son intervention télévisée de lundi soir.

La seule chose que Mr Lefebvre omet de préciser est que de nombreuses voix se sont élevées pour contester le bien-fondé de ce rapport. En effet, commandé par François Baroin, il a été réalisé par des services dépendant directement du ministre, ce qui laisse planer un doute sur le crédit à lui accorder.

Ce point a été souligné par de nombreuses personnalités de l’opposition. Le porte-parole des députés PS, Jean-Marc Ayrault avait ainsi estimé que « l’Inspection générale travaille sur les ordres du gouvernement et c’est le directeur de l’IGF qui fait ce rapport. (…) Tout ça, ce sont des moyens pour se disculper, des moyens pour éviter que la vérité éclate ». Dans un chat sur Le Monde.fr, le député Arnaud Montebourg enfonçait le clou, déclarant que « l’Inspection générale des finances répond aux instructions de l’actuel ministre du budget, et est donc totalement liée aux intérêts du pouvoir. » Après la publication du document, le député Bruno le Roux dénonce un « rapport partiel et partial ».

Laurent Fabius, invité d’Europe1, déclare de son côté que « l’affaire Woerth n’est pas réglée » (video ci-dessous).

Les élus de gauche ne sont pas les seuls à émettre des réserves. L’association Transparence International avait aussi contesté l’objectivité de ce rapport, avant même sa publication. « L’IGF opère sous l’autorité directe » du ministère des finances et « ne dispose d’aucun des attributs d’une autorité d’enquête indépendante », avait affirmé son président, Daniel Lebègue. L’association soulignait aussi la nécessité d’une enquête judiciaire indépendante : « Les délits de corruption et de trafic d’influence exigent plus que tout autre l’intervention d’une autorité judiciaire forte et indépendante, capable de résister aux interférences du pouvoir politique.».

Laurent Fabius sur Europe1 au sujet de l’affaire Woerth

Affaire Woerth : les Chinois, fascistes eux-aussi ?

11 juillet 2010 Laisser un commentaire

On savait la Chine un pays totalitaire, on apprend qu’elle vire fasciste à son tour.

China Daily Affaire Woerth

Je rendais compte hier du panorama de la presse internationale au sujet de l’affaire Woerth et de la dangereuse épidémie fasciste qui atteignait les différents journaux étrangers.

L’épidémie s’étend, et c’est désormais la Chine qui est touchée. Le quotidien national China Daily rend en effet compte dans plusieurs articles de l’affaire Woerth. Ainsi, dans un article du 29 juin, on peut lire : « (Woerth) a été accusé de conflit d’intérêt pour ne pas avoir ordonné d’enquête fiscale sur Mme Bettencourt alors qu’il était ministre du budget de 2007 à mars 2010. », puis : « Des protestations se sont aussi élevées contre la double casquette de Woerth, qui est resté trésorier de l’UMP alors qu’il était ministre du budget, et que Liliane Bettencourt faisait des donations – bien que peu élevées – à l’UMP. ».

Dans son édition du 2 juillet, le journal revient sur l’affaire : « (des voix se sont élevées) demandant la démission d’Eric Woerth, accusé de conflit d’intérêt parce que sa femme travaillait pour le gestionnaire de fortune de Mme Bettencourt alors qu’il était ministre du budget. ». L’article évoque plus loin un dîner entre Mr Woerth et Mme Bettencourt – confirmé par les services du ministre.

Enfin, dans un dernier article en date du 8 juillet, le China Daily analyse sans fard la stratégie de Sarkozy : « Sarkozy espère que le 14 juillet (…) aidera à enterrer l’affaire. Mais il semble y avoir encore trop de questions en suspens dans cette affaire pour qu’elle disparaisse à la faveur de la chaleur de l’été. ». On ne saurait mieux dire.

Il est sûr que Nicolas Sarkozy – qui a beaucoup agacé les chinois dans ses multiples hésitations à rencontrer le Dalaï-lama et à assister aux Jeux Olympiques de Pékin – appréciera à leur juste valeur les leçons de transparence de ces derniers.

Woerth s’exprime et tout s’éclaire

11 juillet 2010 Laisser un commentaire

Sous le coup d’un gros coup de chaleur, le ministre au coeur de la tourmente a livré depuis son fief de Chantilly son explication de l’affaire. Perles en perspective.

Eric Woerth a déclaré qu’il souhaitait l’ouverture d’un procès, et qu’il souhaitait témoigner pour que la vérité soit faite.

Puis, certainement sous l’effet de la chaleur – ou la pression, le ministre d’enchaîner: «Les conditions d’embauche de ma femme sont transparentes. Qu’est-ce qu’on me reproche? Il y a une sorte de folie collective, la chaleur sans doute.».

Encore plus fort que le « fascisme » et « la presse des années 30 » dénoncées par l’UMP la semaine dernière, cette fois-ci Woerth lui-même nous sort le « coup de chaleur ».

A force de s’installer dans un déni de la réalité, de ne pas vouloir voir les questions qui se posent, n’est-ce pas la majorité elle-même qui fait le lit du populisme ?

Sarko sur France2 : ce qu’il va nous dire

11 juillet 2010 2 commentaires

En avant-première, en direct du bureau de Claude Guéant, les propos (à peine romancés) de Sarkozy face à Pujadas.

Interview Sarkozy David Pujadas Affaire Woerth

David Pujadas : « Monsieur le Président, je vous remercie d’avoir répondu à notre invitation. Comme vous le savez, nous sommes au cœur d’une actualité brûlante et votre intervention a suscité beaucoup d’attentes ces jours derniers. »

Nicolas Sarkozy : « M’sieur Pujadas, ce qui m’intéresse ici ce soir, c’est pas d’commenter la rumeur, d’faire le jeu d’une certaine presse, une presse qui utilise des méthodes qui auraient dû disparaître, après les heures sombres de Vichy que l’on a connues en France. Non, c’qui m’intéresse, et ce pourquoi j’ai été élu, c’est les vrais problèmes des français : les retraites, la sécurité, la crise, la santé, l’éducation. C’est c’que j’ai dit cette semaine et que j’redis solennellement ici. Moi, j’suis un président du terrain, j’écoute les français. Ils souhaitent qu’on continue les réformes. »

David Pujadas : « Pensez-vous que suite à ces affaires, le Gouvernement soit encore en mesure de mener les réformes dont vous parlez, au premier lieu desquelles la réforme des retraites ? »

Nicolas Sarkozy : « M’sieur Pujadas, j’ai été élu pour réformer la France, après des années d’immobilisme. Rien ni personne m’empêchera d’continuer. Beaucoup a été fait, mais beaucoup reste encore à faire. C’est pour ça que j’me bats et que j’continuerai à me battre. La réforme des retraites est une occasion historique. C’est une réforme juste, Eric Woerth l’a menée admirablement. Il a tout mon soutien, et j’me battrai jusqu’au bout pour ne pas laisser passer cette chance. »

David Pujadas : « On a beaucoup critiqué l’injustice de cette réforme, notamment la non prise en compte de la pénibilité, le fait que les retraités ne contribuent pas à l’effort national et le maintien du bouclier fiscal ? »

Nicolas Sarkozy : « M’sieur Pujadas, il faut arrêter de se voiler la face et de céder aux arguments idéologiques, dénoués de fondement. Faut pas croire aux arguments du parti socialistes, c’est quand même eux qu’ont mené l’pays où il est aujourd’hui avec la retraite à 60 ans et les 35 heures. La pénibilité sera prise en compte au cours de l’examen qui sera fait de cette réforme. Je m’y engage solennellement, et j’mettrai la même énergie à tenir ma promesse qu’à Gandrange. Quant à la mise à contribution des retraités pour financer les retraites, croyez-vous vraiment que j’sois assez con pour taxer la seule partie de l’électorat qui me reste fidèle, après toutes les conneries qu’on a faites ? Même chose pour le bouclier fiscal, vous pensez que c’est qui qui financera la prochaine présidentielle ? Les ouvriers qui gagnent le SMIC ou les électeurs de Neuilly qui paient l’ISF ? »

David Pujadas : « Eric Woerth est-il encore capable de porter cette réforme des retraites, emblématique de votre quinquennat ? »

Nicolas Sarkozy : « J’connais pas d’ministre plus honnête qu’Eric Woerth. C’est l’honnêteté faite homme. J’vais quand même pas croire les premiers sites Internet qui viennent qui mettent en cause des ministres de mon gouvernement. On peut pas livrer aux chiens l’honneur d’un homme. R’gardez Bérégovoy et Salengro. Ca aurait dû servir de leçon aux socialistes. Et Woerth, moi j’en ai besoin pour 2012. Vous en connaissez beaucoup qui peuvent lever 7 millions d’euros de dons aux présidentielles ? Mois, pas. Et d’ailleurs, M’sieur Pujadas, j’vais vous faire part d’une nouvelle réforme. C’est Guéant qu’en a eu l’idée tout à l’heure, deux heures avant l’émission. C’est pas encore ficelé comme réforme, mais j’vous l’annonce quand même. On va mettre tout le web sous surveillance. On va créer une commission, dont les membres seront nommés parmi des adhérents de l’UMP. Mais a priori, c’que j’peux vous dire, c’est que siègeront à cette commission Frédéric Lefebvre, Nadine Morano, Brice Hortefeux, Isabelle et Patrick Balkany parmi d’autres. Cette commission aura pour mission de valider tout ce qui sera publié sur Internet. Si quelque chose n’est pas favorable au pouvoir en place, le contenu sera retiré. C’est aussi simple que ça. Et c’est un grand pas pour la liberté d’expression. »

David Pujadas : « La liberté d’expression ? »

Nicolas Sarkozy : « Oui, au moins, on n’aura qu’un seul message, clair et contrôlé. Ce s’ra beaucoup plus facile pour tout le monde. Et comme on contrôle déjà les radios et télés publiques et privées, c’est que la suite logique des choses. »

David Pujadas : « Ne serait-il pas mieux qu’Eric Woerth démissionne et prépare sa défense, laissant le gouvernement travailler ? »

Nicolas Sarkozy : « Ecoutez M’sieur Pujadas, j’suis déjà pas très crédible en Président d’la République, j’apprends la démission d’mes ministres en tombant sur leurs blogs. J’ai déjà deux démissions sur les bras, j’vais pas m’en coller une 3e une semaine plus tard. Nan, l’mieux, c’est d’attendre la rentrée, en espérant qu’ça s’calme. »

David Pujadas  : « Ne pensez-vous pas qu’il puisse y avoir conflit d’intérêt entre les fonctions de trésorier et celle de ministre du budget ? »

Nicolas Sarkozy : « Ecoutez, on a vu pire. Les diamants de Giscard, la deuxième famille de Mitterrand, les billets de Chirac. Et on voudrait m’faire croire qu’on est aussi incorruptible qu’aux Etats-Unis ? « Sarko l’Américain », c’est un slogan de campagne, c’est pas une ligne de conduite, faut pas confondre. »

David Pujadas  : « Ne voyez-vous pas un possible conflit d’intérêt entre les fonctions d’Eric Woerth, ministre du budget et celle de sa femme, qui gérait la fortune de Mme Bettencourt ? »

Nicolas Sarkozy : « M’sieur Pujadas, faut vivre avec son temps, les femmes de ministres, elles ont droit à avoir des carrières. La parité, c’est pas un vain mot. On peut quand même pas d’mander d’un côté de favoriser le travail des femmes et d’l’autre, les interdire de travailler quand elles sont femmes de ministre. Vous m’voyez expliquer à Woody Allen qu’Carla peut pas tourner dans son film passqu’y a risque d’conflit d’intérêt. C’est pas sérieux ! Faut vivre avec son temps. Bernie et les pièces jaunes, c’est fini ! »

David Pujadas  : « Avez-vous reçu de l’argent liquide des Bettencourt, comme l’affirme le site Mediapart ? »

Nicolas Sarkozy : « M’sieur Pujadas, faut pas tomber dans l’poujadisme. C’est mauvais pour ma campagne de 2012. Ca fait gagner des voix à Marine LePen et résultat, avec tous les centristes qui veulent se présenter, on va droit vers un 21 avril à l’envers. Martine pour 5 ans, c’est pas c’que les français veulent. Regarder c’que ça a donné avec Chirac. »

David Pujadas  : « Beaucoup s’insurgent contre le fait que les enquêtes soient  menées par Philippe Courroye, un magistrat hiérarchiquement soumis à l’exécutif et de plus un de vos amis. Qu’en pensez-vous ? »

Nicolas Sarkozy : « M’sieur Pujadas, si on peut plus faire juger des affaires qui dérangent par des amis, ça vaut pas la peine de faire campagne pour être élu. Vous savez, une campagne, c’est dur. Non, d’ailleurs, on a eu une idée avec MAM, on va faire réviser la constitution. On va rattacher la justice au ministère de la justice, et toute décision devra être approuvée par le ministre. C’est déjà comme ça aujourd’hui. Ca fait qu’officialiser c’qui s’fait déjà. C’est ça la République Irréprochable. »

David Pujadas  : « Comment jugez-vous l’attitude du Parti Socialiste dans cette affaire ? »

Nicolas Sarkozy : « Ils utilisent des ragots pour salir l’honneur d’un homme, et empêcher les réformes de s’faire. C’est pas une attitude responsable, ils servent pas la démocratie en agissant comme ça. »

Sarkozy : « Trop de casseroles tuent la démocratie »

11 juillet 2010 1 commentaire

On a beau être hyperprésident, on préfère gérer les casseroles au coup par coup. En cause cette fois-ci : le rapport de la Cour des Comptes sur le budget de l’Elysée.

Didier Migaud Rapport budget Elysée Cour des Comptes

Dangereux télescopage d’évènements en cette fin de semaine : la Cour des Comptes devait remettre son rapport sur la gestion du budget de l’Elysée ce vendredi 9 juillet…soit 3 jours avant la remise du rapport tant attendu de l’IGF sur le traitement du dossier fiscal de Mme Bettencourt par Eric Woerth et l’intervention présidentielle sur France 2.

Or, le dernier rapport de la haute juridiction sur les comptes de l’Elysée (voir ici l’allocution de Philippe Séguin) avait valu à l’Elysée quelques problèmes, en pointant de nombreux dysfonctionnements : le coût excessif de la Garden-Party et des déplacements présidentiels, le règlement sur des fonds publics de dépenses personnelles du chef de l’Etat (14 000 euros, soit un peu mieux que les cigares de Christian Blanc) mais surtout le règlement par l’Elysée de sondages qui étaient ensuite transmis au Figaro et LCI (voir l’article du Monde sur le détail de l’affaire).

Chat mouillé craignant l’eau, notre président a donc courageusement et démocratiquement décidé d’après le JDD du 11/07 de…repousser la date de publication du rapport. Ledit rapport sera donc publié le…16 juillet, laissant au président le soin de gérer son interview télévisé et sa prestation du 14 juillet, et au ministre le temps de présenter sa réforme des retraites en conseil des ministres.

Donner du temps au temps, n’est-ce pas là l’ultime privilège du Pouvoir ?

Sarkozy, gigolo caché de Liliane Bettencourt ?

11 juillet 2010 Laisser un commentaire

A quelques jours d’intervalle, des réactions curieusement semblables de Nicolas Sarkozy et François-Marie Banier aux affaires Bettencourt.

Nicolas Sarkozy Gigolo Une petite phrase de Nicolas Sarkozy, en déplacement à Brie-Comte Robert cette semaine, en réponse à l’affaire Woerth-Bettencourt, est passée inaperçue mais en dit long sur l’état d’esprit et la ligne de défense du Président.

Nicolas Sarkozy a en effet profité d’une réunion dédiée à la médecine de proximité pour tenir les propos suivants : « J’aimerais tellement que le pays se passionne pour les grands problèmes que sont la santé, l’organisation de la santé, les retraites, comment on va créer de la croissance, plutôt que de s’emballer à la première horreur, calomnie qui n’a qu’un seul but, salir sans aucune espèce de réalité ».

De son côté, François-Marie Banier, protagoniste central de l’affaire Bettencourt a déclaré à l’ouverture du procès qui l’oppose à la fille de Mme Bettencourt qu’ « il ne parlerait jamais. Ni avant ni après le procès. Ma vie vaut bien mieux que cela : j’ai une dizaine de livres en commande, plusieurs toiles en cours, une exposition à préparer… Franchement, toute cette histoire m’assomme ! Pas vous? ».

On ne peut que noter la similitude des défenses : créer la diversion, se poser en victime, balayer les affaires d’un revers méprisant, et déplorer le climat d’acharnement dans des soi-disant « cabales » non-fondées.

Sarkozy serait-il le gigolo caché de Liliane ?

Sarko s’essaie à la télé-réalité : pose-lui tes questions sur Facebook

11 juillet 2010 Laisser un commentaire

La pression monte à l’Elysée : Nicolas Sarkozy invite les français à lui poser leurs questions sur Facebook. Une idée de Nathalie Kosciusko Morizet ?

Facebook Nicolas Sarkozy Affaire Woerth-Bettencourt

Le week-end de Nicolas Sarkozy a été voué à la préparation de son entretien télévisuel de lundi soir.

En manque d’inspiration, le Président invite les français à lui poser leurs questions sur sa page Facebook.
Il reprend ainsi les « éléments de langage » distillés par les ténors de la majorité ces derniers jours avant de solliciter des questions : « J’interviendrai à la télévision lundi soir pour répondre aux questions d’actualité. A la veille de la présentation en conseil des ministres du projet de loi sur la réforme des retraites, je prendrai notamment le temps de parler de l’avenir de nos retraites. D’ici là, faites moi part des sujets qui vous intéressent et des questions auxquelles vous voudriez que je réponde. Merci beaucoup et à lundi. »

On notera avec intérêt que la dernière fois que ce président disant se soucier plus des vrais problèmes des français s’était exprimé sur Facebook, il avait fait part à la France ébahie de son…entretien téléphonique avec Raymond Domenech à la veile du Mondial.

Souhaitons-lui de mieux réussir dans sa performance télévisuelle que nos lamentables Bleus.